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Read through the most famous quotes by topic #are
When she woke up crying for one of her nightmares, the Kolker would stay with her, brush her hair with his hands, collect her tears in thimbles for her to drink the next morning (The only way to overcome sadness is to consume it, he said), and more than that: once her eyes closed and she fell back asleep, he was left to bear the insomnia. There was a complete transfer, like a speeding billiard ball colliding with a resting one. Should Brod feel depressed - she was always depressed - the Kolker would sit with her until he could convince her that it’s OK. It is. Really. And when she would move on with her day, he would stay behind, paralysed with a grief he couldn’t name and that wasn’t his. Should Brod become sick, it was the Kolker that would be bedridden by week’s end. Should Brod feel bored, knowing too many languages, too many facts, with too much knowledge to be happy, the Kolker would stay up all night studying her books, studying the pictures, so the next day he could try to make the kind of small talk that would please his young wife. ↗
I love you. I've never met anyone that affects me the way you do. I feel like I could conguer the world, bench press a bus, and run a marathon when I'm with you. You make me feel alive and so happy I can't even think straight. ↗
I love you Layla. I can’t just stop taking care of you. If anything happened to you I’d never survive it. ↗
You don’t love me,” she said slowly. “You’ve looked at me the same way from the instant we met.” His grip tightened on her waist. He leaned into her on a hiss. “Don’t tell me I don’t love you. Don’t you dare tell me that, Margaret. I have loved you since the moment you read my brother’s book to me. I love that you are the one woman I can trust with my weakness, that you know all the dark parts of me and do not turn away. I love the fierceness with which you protect the ones you love, even when they don’t deserve it. I love every last inch of you, and I want you for my own.” His words were hot, fiercely possessive, and yet he leaned his forehead against hers gently. “Although God knows, I don’t deserve you. ↗
#love
Esther n'était certainement pas bien éduquée au sens habituel du terme, jamais l'idée ne lui serait venue de vider un cendrier ou de débarrasser le relief de ses repas, et c'est sans la moindre gêne qu'elle laissait la lumière allumée derrière elle dans les pièces qu'elle venait de quitter (il m'est arrivé, suivant pas à pas son parcours dans ma résidence de San Jose, d'avoir à actionner dix-sept commutateurs); il n'était pas davantage question de lui demander de penser à faire un achat, de ramener d'un magasin où elle se rendait une course non destinée à son propre usage, ou plus généralement de rendre un service quelconque. Comme toutes les très jolies jeunes filles elle n'était au fond bonne qu'à baiser, et il aurait été stupide de l'employer à autre chose, de la voir autrement que comme un animal de luxe, en tout choyé et gåté, protégé de tout souci comme de toute tâche ennuyeuse ou pénible afin de mieux pouvoir se consacrer à son service exclusivement sexuel. Elle n'en était pas moins très loin d'être ce monstre d'arrogance, d'égoïsme absolu et froid, au, pour parler en termes plus baudelairiens, cette infernale petite salope que sont la plupart des très jolies jeunes filles; il y avait en elle la conscience de la maladie, de la faiblesse et de la mort. Quoique belle, très belle, infiniment érotique et désirable, Esther n'en était pas moins sensible aux infirmités animales, parce qu'elle les connaissait ; c'est ce soir-là que j'en pris conscience, et que je me mis véritablement à l'aimer. Le désir physique, si violent soit-il, n'avait jamais suffi chez moi à conduire à l'amour, il n'avait pu atteindre ce stade ultime que lorsqu'il s'accompagnait, par une juxtaposition étrange, d'une compassion pour l'être désiré ; tout être vivant, évidemment, mérite la compassion du simple fait qu'il est en vie et se trouve par là-même exposé à des souffrances sans nombre, mais face à un être jeune et en pleine santé c'est une considération qui paraît bien théorique. Par sa maladie de reins, par sa faiblesse physique insoupçonnable mais réelle, Esther pouvait susciter en moi une compassion non feinte, chaque fois que l'envie me prendrait d'éprouver ce sentiment à son égard. Étant elle-même compatissante, ayant même des aspirations occasionnelles à la bonté, elle pouvait également susciter en moi l'estime, ce qui parachevait l'édifice, car je n'étais pas un être de passion, pas essentiellement, et si je pouvais désirer quelqu'un de parfaitement méprisable, s'il m'était arrivé à plusieurs reprises de baiser des filles dans l'unique but d'assurer mon emprise sur elles et au fond de les dominer, si j'étais même allé jusqu'à utiliser ce peu louable sentiment dans des sketches, jusqu'à manifester une compréhension troublante pour ces violeurs qui sacrifient leur victime immédiatement après avoir disposé de son corps, j'avais par contre toujours eu besoin d'estimer pour aimer, jamais au fond je ne m'étais senti parfaitement à l'aise dans une relation sexuelle basée sur la pure attirance érotique et l'indifférence à l'autre, j'avais toujours eu besoin, pour me sentir sexuellement heureux, d'un minimum - à défaut d'amour - de sympathie, d'estime, de compréhension mutuelle; l'humanité non, je n'y avais pas renoncé. (La possibilité d'une île, Daniel 1,15) ↗
#compassion #feeling #love #pretty-girl #love